Set 2000
Le Parlement portugais va bientôt être appelé à voter sur les unions de fait (uniões de facto) entre personnes du même sexe, aprés avoir légiféré, en 1999, sur les unions entre personnes de sexe différent.
Autrement dit, les députés vont devoir se prononcer sur la question de savoir si deux hommes ou deux femmes ont le droit de s'aimer et si leu union, aussi respectable qu'une autre, peut avoir sa place dans la société portugaise.
L'attitude discriminatoire de la majorité socialiste, en décident, l'an dernier, de dissocier les couples homossexuels des couples hétérosexuels, répond aux souhaits exprimés para l'Eglise Caatholique, laquelle, comme chacun sait, défend le mariage (que l'union entre un homme et une femme n'evolut pas a posteriori), la famille traditionnelle et considère l'homosexualité un comportement contre nature. Fault-il rappeler que pour faire capoter la Gay-Pride du 8 huillet à Rome, le Vatican n'a pas crain de réveiller l'homophobie de l'extrême droite que a menacé d'organiser des pogroms?
Or les reports successifs du vote du projet de loi depuis un an térmoignent de l'embarras des socialistes face à la question des unions de fait que les organisations homosexuelles et le Traité d'Amsterdam les on contraint de prende en considération, mais dont les implications révulsent l'Eglise ainsi que les partis de droite.
Dans ce contexte, et compte tenu de la crise politique qui s'annonce avec le vote du budget, toute manoevre pour reporter encore une fois le moment où le Parlement devra se prononcer sura le sens d'une tentative d'enterrement. Il n'est pas exclu non plus qu'à défault de l'enterrer on vote une loi vidée de sa substance novatrice pour des raisons électoralistes.
Aussi, nos les soussignés, invitons la mojorité gouvernementale socialiste à assumer ses responsabilités et à respecter les engagements qui découlent de la ratification du Traité d'Amsterdam dont l'article 13 condamne explicitement la discrimination pour cause d'orientation sexuelle. Ainsi tous ensemble nous souhaitons mettre un terme a une forme d'exclusion fondée sur l'homophobie qui prive des hommes et des femmmes de leurs droits, portant ainsi atteinte au bon fonctionnement de la démocratie qui se doit fraternelle et équitable.
Fair à Paris le 5 septembre 2000
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